Dans tout chœur, il y a quatre registres vocaux : soprano, alto, ténor et basse. Chaque registre chante dans une tessiture différente. Les choristes seront ainsi regroupés par pupitre.
 
Après la découverte des partitions, support auquel les choristes s'accrochent alors que le chef rêve de les supprimer, il apparaît rapidement que le chant choral est une activité exigeante : styles variés, termes techniques, difficultés de rythme, hauteurs de sons inaccessibles, phrasé, nuances, précision des attaques, justesse, articulation, texte en différentes langues, exigences du chef, longueur des œuvres (car on chante debout), stress des concerts...
Si l'on reconnaît que l'on peut enseigner la lecture et l'écriture aux enfants sans en faire des savants ou des écrivains, on concevra aisément qu'il soit possible d'exercer un adulte au chant sans en faire un virtuose, ni même un artiste. On ne lui en demandera pas tant.
 
Outre l'aspect artistique, le fait d'apprendre à contrôler sa respiration, de prendre conscience de son corps et du mécanisme phonatoire, le fait de libérer et de canaliser son énergie en hurlant sans complexe procure un authentique bien-être.
 
Tout en sollicitant le corps, le fait de chanter oxygène le cerveau, c'est un excellent remède contre le stress et l'ankylose cérébrale. Le chant choral a ce double effet bénéfique : sur le plan physique il vous revigore et sur le plan mental il aère les neurones. Par ailleurs, comme tout travail de groupe, il a un autre aspect magique : il resserre les liens sociaux car il apprend aux individus à se connaître, à s'apprécier, c'est un facteur d'ouverture...
 
La chorale Marsyas compte, pour l'année 2022-2023, trente-neuf choristes.